Première visite

Mardi 15 juillet.

Il fait très chaud 30°c et piscine à 32°c, heureusement qu'il y a du vent pour rendre ce climat agréable.
Baignades et repos en matinée.

L'après midi nous partons avec Juliette pour la lagune. Notre moyen de transport sera une petite charrette en bois, munie de 2 planches sur lesquelles nous posons nos fesses, tirée par un petit cheval.
Pour nous rendre dans le bras de mer, nous traversons les villages de nomades avec leurs cases en bois, nous sommes au milieu des zébus. Un vrai dépaysement.

Une fois dans la lagune (ou mangrove) c'est un festival d'oiseaux auquel nous participons: nous sommes tout tout près des aigrettes, flamands roses, pélicans, hérons .... le décors est tout simplement splendide au milieu de ces palétuviers (arbres qui poussent dans le sable et l'eau de mer avec des racines enchevêtrées les unes dans les autres, et qui ressortent de l'eau).

Avec notre véhicule, comment dire, euh je j'appellerai TAPE CUL, nous poursuivons notre balade vers la foret de baobabs, en croisant des manguiers, des arcadiers (arbre à noix de cajou) et les acacias aux épines redoutables, au milieu de tout cela quelques termitières.

Puis petite pause photo devant le baobab couché. Il fut foudroyé il y a 20 ans et donc couché au sol, les racines ont continué de pousser, ce qui lui donne une forme hors du commun.
Ce baobab doit avoir environ 600 ans, son tronc est creux comme tous les baobabs de plus de 500 ans. Dans l'histoire, les baobabs servaient de lieux de sépulture aux grillos (troubadours) qui ne méritaient pas d'être enterré. Mais en 1960, lors de l'indépendance du Sénégal, le premier président (Léopold Sédar Senghor) décida que tous étaient égaux et que tout le monde méritait d'être enterré. Ceci pouvant entraîner une malédiction, comme la sécheresse !!!!!!!!